L’affiche

 

 


Déclarations lors de la manif

Prises de parole lors de la manifestation du 24 mars 2012 – Collectif organisateur
http://communiques-acipa.blogspot.com/2012/03/prises-de-parole-lors-de-la.html

Prises de parole lors de la manifestation du 24 mars 2012 – ADECA
http://communiques-acipa.blogspot.com/2012/03/prises-de-parole-lors-de-la_8902.html

Prises de parole lors de la manifestation du 24 mars 2012 – Les Habitant-e-s qui résistent
http://communiques-acipa.blogspot.com/2012/03/prises-de-parole-lors-de-la_27.html

Prises de parole lors de la manifestation du 24 mars 2012 – CéDpa
http://communiques-acipa.blogspot.com/2012/03/prises-de-paroles-lors-de-la-manif-du.html


compte-rendus, images, analyses

Manifestation du 24 Mars à Nantes : guerre au pouvoir !
http://nantes.indymedia.org/article/25368

24 mars – Nantes – Quand le bocage arrive en ville…
http://nantes.indymedia.org/article/25394

Notre-Dame-des-Landes : 1 500 pour, 10 000 contre.
http://www.breizhistance.tv/2012/03/26/notre-dame-des-landes-1-500-
pour-10-000-contre/

images

http://www.citizen-nantes.com/photo-2043863-0010-NDDL-PJKerio_jpg.html
http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2012/03/compte-rendu-de-la-manif-nantes-contre.html
http://nantes.indymedia.org/article/25368
http://www.anthonyfouchard.fr/portfolio/notre-dame-des-landes/


Arriver vendredi

Avis à toutes celles et ceux qui viennent sur la zad à l’occasion de la
manif du 24 mars :

Une forte préscence policière sur la ZAD. De très nombreux contrôles
aujourd’hui (jeudi). La situation sera probablement la même demain. Fourgons,
voitures de gendarmes, un peu partout et principalement aux points
suivants : La Paquelais, les Ardillères, le carrefour de la boissière, le
Chêne des Perrières, le carrefour des Fosses noires, la Gaité et l’Epine.
Les flics ont une autorisation préfectorale pour fouiller les véhicules et
contrôler les identités des passagers...

A très bientôt quand même. Pour info une assemblée se tiendra à 19 heures
aux planchettes sur la manif du 24 mars.

————

C’est possible de venir à la zad au planchettes vendredi à partir de 17h. Des gens seront là pour accueillir et ce sera possible d’y dormir le soir. Il y a des places en dur mais c’est mieux de prendre une tente. Une assemblée est prévue le soir à 19h aux planchettes.


Appel de l’ADECA : « Invitation au monde agricole »

L’ADECA (association des agriculteurs concernés par l’aéroport) invite tous les agriculteurs, les CUMA et tous les acteurs de l’agriculture de Loire Atlantique à participer à la manifestation anti-aéroport du 24 mars à Nantes pour défendre les terres agricoles.
Il est important de dire aux décideurs politiques que si par malheur, on consomme de la terre agricole, cela doit être fait avec modération.
Déplacer un aéroport qui fonctionne bien (à 50% de sa capacité et à une distance classique de la ville) pour détruire 1600 Ha de bocage, est une aberration que nous ne pouvons pas laisser faire.
De plus plusieurs milliers d’hectares vont sortir de la production agricole en devenant des surfaces de compensation environnementale sur les cantons voisins et au-delà.
Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de Notre Dame des Landes de concerné.
Alors, rendez vous au 24 en tracteur, en vélo ou à pied.


Appel de l’ACIPA « Participer massivement à la manifestation »

L’ACIPA appelle ses adhérent-e-s et sympathisant-e-s à participer massivement à la manifestation du samedi 24 mars à Nantes.

Elle soutient le monde paysan dans sa volonté de défendre les terres agricoles et appelle chacun-e à venir avec un symbole du bocage menacé – plantes, fleurs ou branchages.
Elle invite la population nantaise qui exprime très largement son soutien à cette lutte – notamment lors des vigies citoyennes organisées depuis plus de 3 ans dans la ville – à rejoindre le cortège.
Elle rappelle qu’il est désormais de notoriété publique que l’étude économique sur laquelle se fonde la DUP a été prise en flagrant délit de mensonge par le cabinet CE Delft. Non content d’être une catastrophe écologique et environnementale – ce qui le rend de fait inacceptable et scandaleux – ce projet d’aéroport ne pourrait apporter le moindre bénéfice économique pérenne à la société mais, plus encore, représenterait un coût certain non négligeable.
L’ACIPA, maintenant connue pour ses multiples interventions pacifiques d’information des citoyens, élus compris, n’en est pas moins résolue à exiger l’arrêt du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes dans les plus brefs délais.
Cette manifestation se déroulera, comme toutes les précédentes, dans une ambiance festive et colorée mais déterminée, dans le respect des biens et des personnes.
L’ACIPA poursuivra sa résistance à ce projet inutile, destructeur pour ne pas dire provocateur, imposé par la force dans un contexte de crise sociale et environnementale.
Contacts presse :
Julien Durand : 02 40 57 25 62 / 06 33 51 01 25
Dominique Fresneau : 06 71 00 73 69

Départs collectifs

Redon
Le collectif du pays de Redon, Vigilance aéroport, participe au rassemblement et propose un covoiturage au départ du cours Bertrand, à Redon, samedi midi.
Rennes
RDV covoiturage pour les départs de Rennes. C’est 10h30 devant truffaut au centre commercial de l’Alma (métro henri fréville)
Vendée
Deux covoiturages sont organisés pour des départs groupés pour la manif du 24/03 à Nantes.- Rendez vous le samedi 24, à Fontenay le comte, place Viet, à 10 heures. Merci de prévenir de votre présence. Histoire de s’organiser et de n’oublier personne. L’union locale des syndicats CNT de Vendée.

– Avec la fédération PCF de Vendée

 

Dijon

Suite à la réunion publique du 27 février, un départ collectif s’organise
depuis Dijon, en covoiturage, mini-bus ou autocar, suivant le nombre de
participant.e.s.
Écrire à Nantes24M CHEZ brassicanigra.org

Paris

Rdv mardi 20 pour une réu sur les covoiturage Nantes Paris au squat 11 rue Aubry paris 20em (metro alexandre Dumas) à 19 heure.

Bordeaux
Départ vendredi fin de journée ou samedi matin
Ecrire à brigadedeclowns@no-log.org

Ploêrmel

Un covoiturage est possible au départ du parking de l’ancienne gare de Ploërmel à 11h15. Les personnes intéressées s’organiseront sur place. Départ 11h30.

Lorient, Vannes, Muzillac

Le Collectif 56 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes s’associe à la mobilisation et organise un déplacement en covoiturage (départ de Lorient, Vannes et Muzillac) ou en car (départ de Lorient). Inscriptions pour le déplacement en car ou le covoiturage au 09.62.58.64.79 ou courriel: martineleseur@orange.fr

Vannes

Covoiturage depuis Vannes : Rdv à 11h au parking, rue de Stasbourg, derrière la gare SNCF


Appel du collectif : « Un nouvel aéroport ? Ni ici, ni ailleurs! »

UN NOUVEL AÉROPORT? NI ICI, NI AILLEURS !

Des générations entières ont été déracinées au prétexte de projets « d’aménagements »
Ca suffit, nous ne les laisserons pas faire !

Le 24 mars à Nantes, affirmons ensemble notre détermination à stopper l’un d’entre eux : la projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Des mouvements de résistance existent partout contre : l’extraction des gaz de schiste, la construction d’une centrale à gaz à Brest, d’une ligne THT dans le Cotentin, d’une ligne TGV en Val de Suze (Italie), d’une autoroute en forêt de Khimki (Russie), l’installation d’une mine d’or à Rosa Montana (Roumanie)…
La convergence des luttes s’organise.

Ces projets servent à en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes …) n’ont pas suffit à faire taire les oppositions.

Concernant l’aéroport, une lubie de Jean-Marc Ayrault, l’État en a confié la réalisation ainsi que la gestion pour 55 ans à la multinationale Vinci. Alors que des plans de rigueur sont à l’œuvre, les décideurs sont capables d’assumer un discours sur l’austérité tout en conduisant ce projet au coût délirant.

Depuis plus de 40 ans, une épée de Damoclès.

Dès la première heure, la mobilisation paysanne.
En 2000, le PS ressort le projet des cartons. Associations, mouvements politiques et divers collectifs se sont organisés pour s’y opposer.
Information, rassemblements, perturbation des études préliminaires, recours juridiques, études indépendantes, occupation de maisons et de terres sur la zone menacées, pression sur les décideurs et les entreprises impliquées, la lutte déterminée des opposant-e-s revêt des pratiques différentes unies dans un SEUL BUT : L’ARRÊT DU PROJET.

La construction n’a pas commencé et ne commencera pas !

Vinci planifie, l’État exécute mais devra vider la zone (expulsions, expropriations) avant le début des travaux. La répression est forte. Elle vise à intimider les habitant-e-s et diviser les opposant-e-s. Le mouvement collectif de révolte s’intensifie face à l’aveuglement et à la surdité des porteurs du projet.
Nous vous invitons à vous y engager.

SOYONS NOMBREUX-SES SUR LE TERRAIN
Pour empêcher la destruction des lieux de vie, des terres agricoles, des espaces sauvages

LE 24 MARS A NANTES
MANIFESTONS NOTRE OPPOSITION À CE PROJET
ET EXIGEONS SON ARRÊT IMMÉDIAT

 

Trouvez en pièce jointe le tract d’appel du collectif de tous les opposants au projet d’aéroport.

2012_03_24_FLYER_A5


Appel : « 24 Mars 2012 Notre-Dame-Des-Landes s’invite à Nantes »

Le 24 mars 2012, trois cortèges s’élanceront de la périphérie nantaise pour se rejoindre dans le centre. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants, accompagnés de tracteurs et de vélos marcheront par le nord, l’est et le sud de la ville avant de se retrouver en son cœur, dans son avenue la plus imposante, pour y déployer une occupation jusqu’à la nuit tombée. Le 24 mars, c’est le champ de tensions qui se déplace, c’est Notre-Dame-des-Landes qui s’invite à Nantes.

Depuis quelques temps, la situation sur la ZAD (Zone d’Aménagement Différé, rebatisée pour l’heure Zone A Défendre) n’a plus rien de calme. Vinci a obtenu la concession, les financements sont attribués, les juges d’expropriation s’activent. Reste que les maisons occupées et les propriétés agricoles font encore barrage à l’avancée du projet, elles sont même le dernier maillon qui empêche le début des travaux. Et ce n’est pas par un heureux hasard si la ZAD n’a jamais été aussi peuplée que cette dernière année : la perspective de devoir résister aux premières tentatives d’expulsion et expropriation, dans les mois qui viennent, pousse à gagner en détermination.

La journée du 24 mars est une étape qui réunit une double exigence. Celle de porter massivement le conflit hors de la ZAD, de le rendre criant et incontournable, et celle de se préparer ensemble aux mois de résistance qui se profilent devant nous. D’un coté, il faut reconnaître qu’il n’y a plus de médiation politique possible : ce n’est pas par la seule force du nombre et de l’opinion publique que nous gagnerons. De l’autre, il faut comprendre tactiquement ce qui fait tenir le projet pour ajuster efficacement nos coups.

Le 24 mars, nous bloquerons, pour un temps, le centre-ville de Nantes. L’idée est simple : conquérir un boulevard pour y partager à des milliers une des principales pratiques des opposants au projet, l’occupation. Et que chacun, à sa manière, puisse se ressaisir de la lutte contre l’aéroport, en acte.

Pour que cette journée soit un pas en avant, il faudra faire en sorte qu’elle aille au-delà de la seule dimension symbolique des traditionnelles grandes mobilisations. Il faudra le faire avec à chaque fois une attention particulière à ce que les gestes portés résonnent collectivement. Pour la lutte contre l’aéroport, cette journée prépare à l’arrivée des bulldozers. Elle doit nous permette de gagner en confiance, d’envisager sereinement le durcissement de la bataille.

Nous luttons ici contre un aéroport, alors que d’autres luttent contre les lignes de trains à grande vitesse au Val Susa et au pays Basque, contre une centrale à gaz dans le Finistère, contre un barrage au Portugal, contre le nucléaire ou les lignes THT dans le Cotentin, etc. A chaque fois, c’est un même front qui prend corps localement. En Bretagne, le ravalement de tous les centres des grandes villes (de Nantes à Brest et de St Nazaire à Rennes), la future ligne de TGV Rennes-Nantes, la future centrale à gaz de Landivisieauou encore l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes font partie d’une même dynamique qui n’a qu’un but : accélérer sans cesse la circulation des flux. Elle porte le nom de Métropole.Et il suffirait de retirer la loupe pourcomprendre que cette affaire est mondiale. Ce n’est pas par ironie que le maire de Nantes lui-même affirme que l’aéroport se pense déjà, au travers de ses futures dessertes, dans un réseau de flux européens reliant l’ouest de la France à l’Italie et au Portugal.

Le plus troublant, sans doute, est que les anciennes figures du pouvoir ne nous font plus face. Le pouvoir s’est diffusé au-delà de la scène de la politique classique. Celle où il assure sa fonction depuis sa forme représentative, théatralisée. En Italie, si Mario Monti n’a pas eu besoin d’élections pour remplacer Berlusconi, c’est parce qu’aux yeux de tous, il n’est pas un politicien mais un technicien qui doit réparer les problèmes économiques du pays. Seul un technicien peut, par-delà les divergences politiques, être protégé des secousses de l’opinion publique pour mener à bien les réformes. « Il potere è logistico » est un tag apparu ces derniers mois sur les murs du Val Susa. « Le pouvoir est logistique » voilà la forme qu’il prend quand il n’y a plus ni centre à conquérir, ni tête à décapiter.

Etquand des franges entières de la population se montrent rétives à son avancée, c’est toute sa brutalité qui est mise à nu. Au Val Susa comme à la ZAD, la zone est militarisée. Le 29 février dernier un des NoTAV afrôlé la mort. Lors de l’expulsion de la Baïta – chalet occupé par le mouvement – Lucca monte à un poteau électrique pour ralentir l’opération. Poursuivi jusqu’en haut par la police, il est touché par un arc électrique et tombe. Il faudra plusieurs heures pour que les forces de l’ordre autorisent les ambulances à l’emmener.S’organiser contre les infrastructures et lutter contre les dispositifs de gestion des populations s’inscrivent dans un même mouvement. L’un marche avec l’autre parce que pour le pouvoir il est inadmissible que d’autres réalités s’inventent. Notre affaire consiste à attaquer ce qui nous empêche physiquement de vivre autrement, de vivre pleinement.

« Non à l’aéroport », « No TAV », « Stop THT » : ce qui s’exprime ici c’est la puissance du refus. Le Non veut nier le pouvoir et non plus le prendre. Le Nonprésage d’un au-delà au nihilisme, d’une invention pratique d’autres voies. A commencer par les liens. Ils ne sont plus qu’une somme de rapports désaffectés. L’étrangeté entre soi et les autres, la séparation entre soi et l’environnement conquièrent les existences jusqu’à leurs derniers recoins. A l’inverse, quand une lutte se déploie, elle promet toujours de mettre à mal cette cynique économie des liens. Comme lors d’une grève, le conflit même oblige à prendre parti. Une géographie et un commun inédits se dessinent. Dans le Val Susa, il est possible d’esquisser une carte de la vallée entre les maisons, les garages, les bars ou les coiffeurs qui se rangent du côté des SiTAV ou des NoTAV. Dans le Cotentin, lors des réunions ou des actions qui ont suivies le camp antinucléaire de Valognes1, les sensibilités opposées au projet de ligne THT ont pu se trouver. Un château d’eau désaffecté a même été offert comme base pour le mouvement. A Notre-Dame-des-Landes, ce sont, notamment, quelques dizaines de maisons occupées et de cabanes dans les bois, des jardins collectifs et des chemins de traverse qui redéfinissent les lieux.

A chaque fois quun presidio2, une maison ou un terrain est expulsé, ce qui est mis à mal c’est le peuplement de ces lieux où des mondes particuliers se déploient. Pour laisser place à des espaces indifférenciés, interchangeables, vides de toutes nouvelles possibilités. De là, nous voulons que la journée du 24 mars, soit l‘exact mouvement inverse : que nous percions, dans le quadrillage métropolitain, un lieu nôtre à tenir ensemble, à notre manière, le temps que nous décidons.

Désormais, agir au seul niveau symbolique n’est plus opérant. Les actions qui s’évertuent à montrer la désolation que ces infrastructures produisent sont inefficaces puisqu’elles’étale là, sous nos yeux. Fukushima a parlé pour le nucléaire. Pour l’aéroport, la destruction de2000 hectares de bocagelaisse peu d’ambiguïté sur la sensibilité des aménageurs. La difficulté n’est plus tant de convaincre que de trouver comment les combattre.

Jusquelà, les opposants à l’aéroport se battent contre un projet qui est encore peu concret. Pourtant, nous avons gagné du terrain à chaque fois que nous avons empêché pratiquement l’avancée des travaux, que nous avons renvoyé les juges d’expropriation ou les machines venues faire les carottages de terre. Et si le chantier s’installe, face à sa matérialité cendreuse, c’est cette même intuition qu’il nous faudra déployer : bloquer l’arrivée des machines, les voies d’accès que la police emprunte, etc.

Une autre donnée est la circulation. Depuis le camp climat de 2009, la lutte à Notre-Dame-des-Landes est fortedun passage permanent. Les occasions ne manquent pas : les visites au hasard d’un voyage, les différents camps ou les appels à occuper, comme la manifestationdu 7 mai dernier qui a permis d’investir un terrain pour y construire un jardin collectif et y habiter. Cette lutte est l’affaire de tous. En plus d’accueillir des opposants qui viennent de toutes parts, elle doit maintenant sortir du simple espace de la ZAD.

La journée du 24 mars est un appel à ce que tous les opposants au projet, quelque soit l’endroit d’où ils viennent, se retrouvent, éprouvent un élan commun. C’est un pas en avant pour que le conflit contamine Nantes. Un pas qui en invite un autre : que la lutte se propage partout où la colonisation de l’espace est à l’œuvre. Pour qu’ensuite, il soit possible qu’aux premières tentatives d’expulsions, des gestes de lutte contre le projet se fassent écho dans tous les coins du pays.

Pour que l’aéroport ne se fasse pas, il nous faut gagner du terrain : multiplier les occupations à Notre-Dame-des-Landes3, empêcher les expulsions, bloquer les voies d’accès des machines, de la police, répandre la lutte contre l’aéroport partout où il est possible de s’en ressaisir pratiquement. Mais pour commencer, il nous faut nous retrouver samedi 24 mars, à Nantes, pour éprouver, comme à Valognes, comme au Val Susa, notre puissance d’agir collective et nous promettre que la suite ne sera désormais plus en-deçà. A Samedi !

Des opposants à l’aéroport !

1Camps qui a permis le blocage, pour quelques heures, du départ du train de déchets nucléaire CASTOR de La Hague vers Gorleben en Allemagne. http://valognesstopcastor.noblogs.org/

2Presidio désigne, dans le mouvement NoTAV, un campement ou un espace occupé qui sert de base à la lutte et de lieu de vie collective.

3Un appel à une manifestation de réoccupation pour le 4ème samedi suivant la première expulsion. http://zad.nadir.org/spip.php?article66


Appel Brigades de Clowns : « Invasion de lombricomposteurs à Nantes le 24 mars 2012 »

DésOrdre de Mobilisation 24 Mars à Nantes : Appel à toutes les Brigades de Clowns mercredi 14 mars 2012 – 11h48

Appel à toutes les Brigades de clowns, (dé) boulonneureuses, désobéissant.e.s de la désobéissance, détourneureuse et autres blagues blocs

L’ayraultport est mort, la victoire est proche, réaménageons les méninges, désurbanisons !

Camarade, la révolution potagère victorieuse a fait voler en éclat de rire le projet de mégaloporc de la nécropole nantaise. Le bétonnage des campagnes est en déroute. Nos troupes sont en marche, il faut maintenant déconstiper la Terre entière submergée de béton, de marchandage et d’ennui. C’est dans cet objectif qu’un nouvel orgasme exécutif a été crée : La BATAR

La BATAR la Brigade d’Aménagement du Trottoir et d’Attractivité Régionasale entrera en fonction le 24 mars à Nantes lors de la manifestation anti-projets à la con.

La BATAR sera équipée de caddies customisés remplis de terre avec des légumes qui poussent dedans. Elle viendra poser des avis de démolition sur les nombreux bâtiments inutiles (banques, magasins, tribunaux, comicos…), les expulser et planter des champs de patates à la place. Les agent.e.s de la BATAR remettront les légumes hors-sol en terre et les pieds sur terre à leurs consommateurices qui planent dans les airs… Pour sauver la planète du crash et empêcher la faim du monde, plus de problème La BATAR a plein de blé… à semer sur le pavé ! Et pour que tout ça pousse mieux, du Désurbanisant MONSALO sera pulvérisé pour chasser les parasites des villes et qu’ils apprennent à faire pousser leur bouffe eux même… A cet effet des lombricomposteurs remplis de politiciens véreux seront installés dans tous les jardins.

Afin d’optimiser le réaménagement, la brigade aura recours à la farce publique pour assurer le maintien de l’orgie. Pour faire avaler nos salades aux moutons incrédules, une armada de clowns scientifiques, paysagistes, juges et pequenocrates sera déployée sur le trottoir.

Les passagers de la planète sont officiellement informés que cette mesure d’expulsion préventive a pour objectif de préparer l’exode clownatique massif qui aura lieu sans avions à la con.

Les troupes sont attendues au Cul.G de la Gaité sur la ZAD avec armes, nez et bagages dès le vendredi à 14H pour entraînement et formation aux méthodes de la BATAR. Une réunion d’état-major aura lieu le soir pour distribuer les ordres de missions aux différentes brigades.

ACAB Armée de Clown Activistes du Bocage All Clowns Are Batar (in english)

GIGM Groupe Insurrectionnel Groucho-Marxiste

Apportez de quoi réaménager :

Légumes en rab, graines, compost, plants, sacs de blé … Sceau, pelle, râteaux de plage, clefs des champs (de 13 et 16) Bottes bariolées Pulvérisateurs et autres armes rurales Caddie customisé si possible

BESOIN DAIDE POUR DIFFUSER, N HESITEZ PAS !!! zone à Défendre tritons crété-e-s contre béton armé


Appel libertaire : « Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies ! »

Suite à une initiative de différents groupes et organisations libertaires de la grande région nantaise, un collectif s’est constitué pour l’organisation d’un cortège anticapitaliste, au sein de la manifestation contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, le 24 mars à Nantes.

Comme le dit l’appel commun « ni ici ni ailleurs » les projets de ce genre « servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes …) n’ont pas suffi à faire taire les oppositions. »

Selon nous, ce projet, soutenu à droite comme à gauche par les grands partis de gouvernements n’est pas une simple aberration économique, ni le délire d’élus désireux d’inscrire leur nom dans la pierre de projets pharaoniques. C’est un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique de redéploiement capitaliste, destiné à remodeler l’espace pour le plus grand profit des classes dominantes et des puissances d’argent. Ce projet d’aéroport s’inscrit dans une conception du monde que nous combattons: «Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies! ».

Si notre but immédiat est bien l’arrêt du projet, celui–ci s’inscrit dans un engagement plus global contre le capitalisme et pour une société sans classe ni Etat. C’est là le sens de notre présence dans le cortège et nous appelons tous ceux et toutes celles qui le partagent à nous y rejoindre.

Collectif pour un cortège anticapitaliste ( individus et groupes suivants: Alternative Libertaire Nantes – nantes@alternativelibertaire.org, Confédération Nationale du Travail Vendée – cnt.interpro.precaire85@gmail.com , Fédération Anarchiste Nantes – nantes@federation-anarchiste.org, No Pasaran Naoned – scalpnaoned@samizdat.net, Offensive Libertaire et Sociale: ols@no-log.org, Organisation Communiste Libertaire Naoned – oclnantes@free.fr).